Il ne parle jamais vraiment de « vins ». Pour lui, ce serait réducteur, presque blasphématoire. Ce qu’il traque, ce sont des émotions liquides, des histoires mises en bouteille, des fragments de terroir qui palpitent encore. Lorsqu’il partage ses coups de cœur, il ne présente pas une étiquette : il dévoile une rencontre. Dans ses sélections, chaque cuvée a un destin singulier. Certaines ronronnent comme un chat au coin du feu, d’autres vous saluent avec l’éclat d’un duel à l’épée. Les blancs oscillent entre la fraîcheur d’un matin vif et la douceur d’un crépuscule fruité. Tous, sans exception, portent une âme et cette âme, il la reconnaît au premier nez, comme un musicien qui sait qu’une note est juste avant même de la jouer.
Le reste ? Ce ne sont que prix, cartons, et codes-barres. L’essentiel, lui, pétille ailleurs.