Le vignoble repose sur les coteaux angevins, entre Loire et
Layon, sur un socle géologique de schistes bruns et gréseux typiques du Massif armoricain.
Les vignes, majoritairement composées de chenin, bénéficient d’une altitude
oscillant autour de 70 à 90 mètres, avec des expositions qui captent la lumière
matinale et conservent la fraîcheur nocturne. Les rendements sont
volontairement maîtrisés autour de 25 à 35 hectolitres par hectare, afin
d’obtenir une concentration aromatique intense. La vinification se fait avec
des levures indigènes, sans intrants superflus, et un élevage patient en fûts
et en contenants neutres, laissant le vin respirer, évoluer et trouver sa
ligne. Aucun geste technique ne vient maquiller la matière, uniquement la
guider vers sa forme définitive.
Les vins du domaine
Le Clos des Plantes prend racine sur les collines de
Montbenault, en Anjou, où Olivier Lejeune s’est installé en 2017 après un
parcours pour le moins atypique. Ancien salarié en Asie du Sud-Est, il décide
de changer de vie et part se former à la viticulture à l’université d’Auckland
en Nouvelle-Zélande, puis travaille au domaine renommé Felton Road, dans le
Central Otago, une expérience qui le marquera et lui donnera le goût d’un vin
enraciné dans le vivant, humble et exigeant. De retour en France, il reprend
plusieurs petites parcelles ex-quasiment à l’abandon sur Montbenault, dans
l’idée de redonner vie à un vignoble oublié, un travail de longue haleine, miné
de pioches, d’arrachages, de replantations et de désherbage manuel, pour que
les vignes plongent leurs racines profondes dans des sols de grès, schistes,
quartz et vieilles roches volcaniques, caractéristiques du terroir angevin.
Sur le plan des méthodes culturales et de vinification, le
Clos des Plantes s’inscrit dans une démarche respectueuse de la nature : les
vignes sont travaillées sans chimie, selon des principes proches de la
biodynamie ou de la viticulture naturelle, et le vin est vinifié sans intrants,
avec un minimum d’intervention. Les vinifications se font avec un vieux
pressoir vertical, les macérations sont souvent légères, les extractions
mesurées, l’élevage sobre parfois en cuve, parfois en barrique suivant la cuvée
et le soufre est utilisé très parcimonieusement, uniquement si nécessaire, ce
qui donne des vins francs, vivants, intenses, fidèles à la terre, aux
millésimes et au raisin.