Olivier Lejeune, vigneron du Clos des Plantes, a des origines dans le nord de la France, pas loin d’Amiens, avant de partir à l’aventure, un long détour par l’Asie du Sud-Est où il travaille dix ans dans l’informatique, puis un virage radical vers le vin lorsqu’il décide de rejoindre la Nouvelle-Zélande pour s’orienter vers la viticulture. C’est là qu’il étudie à l’université d’Auckland, puis qu’il met en pratique ses connaissances dans un domaine réputé pour sa viticulture biodynamique, le Felton Road en Central Otago, une immersion formatrice dans une approche respectueuse du vivant, radicale et consciente. L’anecdote marquante : de retour en France en 2017, accompagné de sa femme et de son enfant, il choisit d’acheter des parcelles sur la colline de Montbenault, en Anjou, des vignes à l’abandon depuis des années, à l’abri des regards, presque vouées à disparaître. Il passe alors une année entière à rebâtir le vignoble : pioche, arraches-racines plantées à l’horizontale, désherbage manuel, méticulosité pour encourager les racines à plonger vers le bas, redonner vie aux sols. Ce travail titanesque est devenu la pierre angulaire de Clos des Plantes : Olivier, avec patience et humilité, a ressuscité un terroir oublié pour y planter les fondations d’un style unique, des vins francs, droits, fidèles à leur terroir, porteurs d’âme et de renaissance.
Cépages :
chenin blanc, cabernet franc, grolleau noir