Vignoble et vinification
Château La Tour de l'Evêque
Grâce à un automne 2018 particulièrement pluvieux, la vigne
a pu constituer des réserves hydriques précieuses avant d’affronter une année
2019 très sèche. Le début de l’année a été marqué par des vents soutenus,
tandis que l’hiver s’est montré plutôt clément, hormis un coup de froid survenu
fin mars. Le débourrement s’est révélé irrégulier et étalé dans le temps, tout
comme la floraison. Cette hétérogénéité s’est prolongée jusqu’aux vendanges,
nécessitant une récolte échelonnée et parfois fractionnée selon les parcelles,
afin de respecter les différents stades de maturité. Les vendanges ont débuté
le 22 août et se sont achevées le 20 septembre. Les volumes sont satisfaisants
et la qualité au rendez-vous.
Les sols sont travaillés de façon traditionnelle, mêlant
interventions mécaniques et gestes manuels, sans aucun recours aux herbicides.
Après les vendanges, un semis d’engrais verts est réalisé afin d’entretenir la
vitalité des sols et la biodiversité.
La récolte est effectuée
manuellement, avec un tri minutieux selon les maturités polyphénoliques. Une
fois au chai, les raisins sont égrappés, légèrement foulés, puis transférés
dans des cuves inox. La fermentation alcoolique est conduite dans le but d’exprimer
intensément le fruit et la couleur, tout en recherchant l’élégance. La
macération se prolonge environ dix jours. Après la fermentation malolactique,
les vins sont élevés pendant treize mois, en barriques de chêne français et en
cuves béton ovoïdes. Deux à trois soutirages sont réalisés au cours de cette
période. L’assemblage final a lieu en cuve, avant la mise en bouteille au
Château.
Les vins du domaine
En 1958, la famille Sumeire acquiert le Château La Tour de l’Evêque
situé près de Pierrefeu dans le Var. Résidence d’été des évêques de Toulon, le domaine
est assis sur 89 hectares de vignes aujourd’hui. Roger Sumeire, en charge des domaines
familiaux depuis 1946, travaille en symbiose avec son père Gabriel. En 1990, la
fille de Roger Sumeire, Régine assure la continuité du domaine familial et
agrandissant en 2010, le chai et le stockage.
A domaine, on bannit les intrants chimiques et se tourne
vers l’amendement de fumures animales et traitement cupriques.