En dialecte bourguignon, le terme « bouchot » désigne un
buisson ou un petit bosquet. Autrefois, la présence de buissons servait à
identifier certains lieux-dits. Dans ce climat, l’un des plus petits de
Meursault, la roche affleure à tel point que seules des broussailles y
poussaient, ce qui lui a valu son nom. La parcelle de Chardonnay, plantée dans
les années 1990, couvre 0,61 hectare. Située au sud-ouest du village, elle
bénéficie d’une exposition sud-est. Le terroir se distingue par une forte
déclivité et des sols peu profonds, où la roche affleure fréquemment. Le sol,
argilo-calcaire, très caillouteux, se compose d’une terre claire typique des
coteaux pentus.
Vendange manuelle sur la totalité du domaine.
Pressurage en grappes entières après foulage.
Fermentation sans souffre ajouté.
A la suite d’un léger débourbage, fermentation en fûts de
chêne.
Élevage pendant 12 mois dans des fûts de chêne - environ 10
à 15% de fûts neufs. 6 mois supplémentaires en cuve Inox.
Comme pour les rouges, les vins blancs ne sont pas filtrés.
Les vins du domaine
Le domaine est établi à Meursault, dans la Côte-de-Beaune,
Bourgogne.
Il a été fondé en 1974 par Charles-Henri Génot et sa femme
Marie née Boulanger, qui quittèrent Paris (où ils étaient pharmaciens) pour
réaliser leur rêve viticole.
Au fil des années, ils acquièrent des parcelles dans
Meursault, Mercurey, Chassagne-Montrachet, Pommard, Beaune… une diversité de
climats qui enrichit la palette du domaine.
En 1998, François (leur fils) prend la relève. Puis, en 2008,
la génération suivante : Aude et Guillaume Lavollée s’associent au domaine, et
finissent par en prendre la direction complète.
Le domaine exploite environ 22 hectares de vignes.
Les vignobles se répartissent sur plus de 30 appellations en
Bourgogne : du Mercurey, Côte Chalonnaise jusqu’aux coteaux de la Côte de
Beaune, traversant des terroirs variés.
Depuis environ 2008, sous Aude et Guillaume, le domaine se
dirige vers une viticulture plus respectueuse : conversion vers l’agriculture
biologique, expérimentation de pratiques biodynamiques.
Travaux à la vigne : labour, parfois à cheval pour certaines
parcelles, observation fine de la vigne (taille, ébourgeonnage), souci du sol,
de la biodiversité.
En cave, leur credo est “maximum de travail à la vigne pour
un minimum d’intervention en cuverie.” Autrement dit : laisser s’exprimer le
terroir, sans trop d’artifices, avec des vinifications maîtrisées.
Blancs : pressoir massif, pressurage “dur” pour les blancs,
fermentation en barrique (levures indigènes), élevage avec part de barriques
neuves limitée.
Rouges : suivant les parcelles, soit vendange éraflée, soit
non ; fermentations longues mais extraction douce, usage restreint de bois
neuf, peu d’interventions, souvent pas de filtration ou peu, usage modéré de
soufre.
Le style recherché : élégance, fraîcheur, fidélité au
terroir, équilibre entre puissance et finesse, capacité de vieillissement mais
vins souvent plaisants dès les jeunes années pour certains crus.
Domaine familial, avec une belle longévité dans la
Bourgogne, autour de générations successives, ce qui assure transmission,
cohérence, respect du terroir.
Leur chemin vers l’agriculture biologique et la biodynamie
renforce leur crédibilité dans le cercle des amateurs soucieux d’authenticité.
Le domaine combine une grande richesse de terroirs avec une
pratique soignée, qui permet de produire aussi bien des vins de garde que des
vins accessibles.