Sophie & David Faure

Château Mille Roses

David Faure a bien suivi des études en viticulture et œnologie à l'université, une base théorique bien plantée dans les sols. Ensuite, c’est sur le terrain que la véritable école a commencé : à force de rénovations, replantations, vinifications et essais bio, il apprend le métier sur le tas, avec les autres vignerons comme mentors et modèles. David, tel un chef d’orchestre, envoie les notes techniques et commerciales : vinification, gestion du chai, préparation des commandes.

Sophie, muse administrative, enchaîne les chiffres, la compta et dirige la gestion avec une rigueur sensuelle.

Accompagnés de Manu (travées, chai, mécanique à tout faire), de Nicole à la vigne, et d’une poignée de saisonniers, toute la tribu, y compris les petits Jean, Marie et Suzanne, orchestre la vendange, le chai, l'étiquetage et l’emballage, comme une douce tradition familiale.

Bordeaux

Cépages : Cabernet Sauvignon, Merlot, Petit Verdot

Culture : Agriculture biologique

“Son histoire”

Au cœur du Médoc, sur des terres sablo-graveleuses empruntes de majesté, se dressait autrefois un château oublié. En 1999, David Faure hérite des bâtiments et des vignes laissés par ses parents, prématurément disparus — une base foncière solide, mais muette. Il décide alors de redonner voix à ce lieu, baptisant le domaine « Mille Roses » en hommage aux rosiers que sa mère chérissait au bout des rangs de vigne, et à la délicatesse aromatique qu’il espérait conférer à ses vins.

De ce demi-hectare initial naît un rêve. Avec la complicité de Sophie, son épouse et partenaire dès 2002, ils feront prospérer ce lieu jusqu’à atteindre les 10 hectares actuels, nichés entre les prestigieux crus classés Giscours et Cantemerle.

Sur un terroir puissant, les cépages : Cabernet Sauvignon, Merlot, Petit Verdot s’épanouissent en bio, sans herbicides, mais avec l’aide de plantes bienveillantes telles que l’osier, le thym ou la bourdaine, veillant au bon équilibre de la vigne.

La vinification se déploie avec douceur : vendanges manuelles, tri parcellaire minutieux, extraction délicate, fermentations séparées, assemblage après malo-lactique. L’élevage, quant à lui, est pensé pour révéler le vin sans l’écraser sous l’écrin du bois entre 0 à 40 % de bois neuf selon la cuvée. Sulfites allégés, comme une respiration.