Crée en 2004, Florent Héritier compte2.5 ha de vignes
converti depuis 2010 en Agriculture biologique.
Ses vins respectent évidemment le cahier des charges AB,
bannissant les herbicides et pesticides de synthèse. Il va même plus loin
puisqu’il utilise les principes de la biodynamie par l’utilisation de divers
purins (ortie et prêle), tisanes et macérations organiques (des plantes telles
que la reine des prés, l’origan ou encore la valériane, et). Ce processus
permet notamment de stimuler la plante et de limiter l’apport en cuivre et en
souffre. Au chai, c’est la même chose, il accompagne le plus naturellement
son raisin pour être le moins interventionniste possible et laisser s’exprimer
le plus possible le vin. (Il utilise les levures indigènes présentes
naturellement dans le raisin, etc.).
Clin d’œil à la biodynamie puisqu’il utilise pour sa cuvée « Dame
Nature » une cuve ovoïde. Le principe est de produire un vortex ou les
lies se mélangent naturellement au vin et cela sans discontinuité, permettant
d’accroître le fruit et la finesse.
Les vins du domaine
Le domaine a été fondé en 2004 par Florent Héritier à Frangy,
en Haute-Savoie.
Il commence sur 2,5 hectares de terrain qu’il a lui-même
acquis, défriché, aménagé, terrassé, puis planté.
Localisation : Frangy, Haute-Savoie, dans la région viticole
de Savoie, à ~25 km au nord-ouest d’Annecy, dans la vallée des Usses.
Surface : Le domaine compte 2,5 hectares de vignes
initialement. Depuis 2020, une parcelle additionnelle de 1,5 hectare a été
ajoutée, où il plante notamment le cépage Jacquère.
Agriculture biologique dès 2010 pour le domaine.
Conversion à la biodynamie : certifié Demeter, depuis autour
de 2013-2014 selon les sources.
Travail du sol, respect des rythmes de la vigne, faibles
intrants ; usage de purins, tisanes, macérations naturelles (ortie, prêle,
etc.) pour renforcer la vigne de façon naturelle.
En œnologie : fermentations avec levures indigènes autant
que possible, élevage qui tente de laisser s’exprimer le profil du cépage/le
terroir.
Florent Héritier semble très attaché à l’idée que « le vin
se fait dans la vigne » — c’est-à-dire que la qualité commence au sol, à la
plante, à sa santé, à sa maturité, plus qu’aux pratiques en cave.
Il souhaite que ses vins soient authentiques, porteurs de
leur terroir, mais aussi accessibles, conviviaux.
Son engagement environnemental est net : AB puis biodynamie,
travail naturel, peu d’intervention, respect de la vigne dans son ensemble.