L’AOC Bourgogne est l’appellation régionale “de base” du
vignoble bourguignon. Elle a été instituée en 1937.
Elle s’étend sur 299 communes (et parfois on évoque 385
villages selon les sources) des départements traditionnels de Bourgogne :
Yonne, Côte-d’Or, Saône-et-Loire (et historiquement une petite zone dans le
Rhône pour certaines déclinaisons).
En tant qu’“appellation régionale”, elle recouvre le plus
large périmètre possible dans la hiérarchie des AOC bourguignonnes.
On peut aussi trouver des déclinaisons “géographiques” sous
l’égide de l’AOC Bourgogne : telles que “Bourgogne Côte d’Or”, “Bourgogne
Hautes-Côtes de Beaune/Nuits”, “Bourgogne Chitry”, etc.
Les deux cépages-rois : pour le rouge, Pinot Noir ; pour le
blanc, Chardonnay.
À cela s’ajoutent quelques autres cépages, minoritaires, ou
des assemblages sous d’autres AOC régionales mais pour l’AOC Bourgogne
“classique”, Pinot Noir et Chardonnay restent la règle.
Les vins “Bourgogne” sont souvent considérés comme des vins
“d’entrée de gamme” relative — des vins accessibles et représentatifs du
terroir global, tout en restant sérieux, plutôt que des crus d’exception.
En nombre : selon certaines données, environ 61 % des vins
AOC Bourgogne sont rouges, 38 % blancs, et une très faible part de rosés /
clairets.
Le vignoble de Bourgogne dispose d’une classification en
plusieurs “niveaux” d’appellations — une sorte d’escalier de qualité et de
typicité.
Le vignoble de Bourgogne est ancien : les racines remontent
à l’Antiquité, mais la renommée date surtout du Moyen Âge, avec les domaines
des ducs and de l’Église.
Les “climats” de
Bourgogne, cette notion fine de terroirs délimités parcelle par parcelle sont
un des grands atouts de la région : ils traduisent la géologie, l’exposition,
le microclimat, la tradition — tout ce qui donne à un vin son identité.