2 à 3 semaines avant la maturation des
raisins, des contrôles de maturité sont réalisés à la vigne, deux fois par
semaine. Ils consistent à prélever des baies de raisins dans chaque parcelle
afin de suivre l’évolution du poids de 100 baies, et de leur teneur en sucre et
en acide.
L’ensemble du vin vieillit en fûts de
chêne français.
Différentes opérations sont réalisées pendant
l’élevage :
• Un soutirage par trimestre environ, qui
consiste à séparer le vin fin du dépôt qui s’est formé.
• Un ouillage hebdomadaire, qui consiste à
faire le plein des barriques pour compenser l’évaporation naturelle du vin, et
ainsi éviter une trop forte oydation, préjudiciable à sa qualité.
• Un collage au blanc d’œuf, en fin
d’élevage qui permet la clarification du vin et sa stabilisation biologique.
Les vins du domaine
On retrouve la présence des vignes sur leurs
coteaux, au lieu-dit DROUILLEAU dès la fin du Moyen-Age, mais c’est au XVIIIème
siècle que furent construis les bâtiments qu’ils occupent aujourd’hui, et qui
prirent alors le nom de « Domaine de Drouilleau ».
Les archives, dispersées au fil des
successions et changements de propriétaires ne permettent guère de remonter
au-delà du milieu du XIXème siècle.
Un certain M. Alexandre DURAND lègue à sa
femme le domaine. Celle-ci décède intestat et sans descendance directe, et
c’est sa petit-nièce Isabelle MERLET, épouse de M. GACHASSIN-LAFITE qui en
hérite en 1869. Elle décède en 1880, et sa fille Gabrielle GACHASSIN-LAFITE
après négociation avec sa sœur, hérite du domaine en totalité en 1887. Celle-ci
décède en 1897, laissant le domaine à son époux, Léonce MAUZE. En avril 1909,
M. MAUZE fait donation du domaine en partage à ses 3 enfants, qui le vendront
en novembre de la même année à M. Elysée Absalon CLERJAUD, pour la somme de
20 000 Francs. Le domaine est alors d’une contenance de 10 hectares,
répartis entre vignes, vergers, patûres et cultures potagères. M. CLERJAUD
vendra à son tour le domaine, après quelques agrandissements fonciers, le 10
novembre 1938 à M. Jean THEALLET pour 140 000 Francs, avec une
surface de 11ha 17a 87 ca.
En entrant dans la famille THEALLET, toujours
propriétaire, le domaine va changer de nom pour devenir CHATEAU BELLES-GRAVES.
Au décès de Jean THEALLET en 1964, c’est
son épouse Hermine qui assure la continuité de l’exploitation qui
couvre alors 12 hectares. En 1973, elle en fait donation en indivision à
ses deux filles Marie-France et Christine tout en conservant la direction des
affaires.
En 1989 est créée la société Civile
d’Exploitation du Château Belles-Graves, dirigée par Xavier PITON, petit
fils d’Hermine THEALLET qui prend alors les terres en fermage et assure
désormais leur exploitation. Le vignoble est agrandi de 2,5 hectares.
En 1995 création du GFA Theallet Piton pour
consolider l’intégrité du domaine entre les différents membres de la famille.
Marie France THEALLET, Christine PITON et ses enfants Xavier PITON, Aurélien
PITON, Marie-Aimée PITON en sont les actionnaires.
En 1998 nouvel agrandissement du
vignoble par l’acquisition de 1.75 ha.
En 2000 : début des travaux de
rénovation du château et des bâtiments d’exploitation, devenus trop exigus.
L’accueil et les bureaux sont transférés dans les anciens communs. L’aile ouest
est restaurée après une importante attaque de termites, et les chambres d’hôtes
y sont ouvertes en 2002.
En 2005 : dernière acquisition
foncière de 0,55 ha, enclavés dans les vignobles du domaine, qui possède
désormais l’ensemble du coteau.