Vendanges : Manuelles en cagettes
Vinification à basse température-Cuve inox
thermorégulée. Non filtré, non clarifié, sans sulfites et sans levures
ajoutées.
Sulfites inférieurs à 30 mg/L
Les vins du domaine
Le Mas de la Lune est un domaine viticole porté par Vanessa
et Matthieu Courtay, créé en 2017 dans la vallée de l’Agly
(Pyrénées-Orientales, Languedoc-Roussillon).
Le couple, initialement citadin, s’est formé auprès de vignerons en biodynamie
(notamment Patrice Lescarret du domaine Causse Marines) avant de reprendre 7
hectares de vieilles vignes pour bâtir leur propre projet.
Le domaine se situe à plus de 300 mètres d’altitude, dans la
commune de Saint-Paul-de-Fenouillet, au cœur de la vallée de l’Agly.
Le sol est composé de schistes et de marnes noires, avec des
arènes granitiques, offrant un terroir drainant, pierreux et expressif.
Les vignes sont âgées de 60 à 90 ans, notamment pour les
cépages catalans (Grenache, Carignan, Mourvèdre, etc.).
La surface est de 5,8 hectares (le domaine est passé de 5 à
6 puis 7 hectares).
Le rendement moyen indiqué est d’environ 15 hl / hectare.
La production annuelle varie entre 12 000 et 15 000
bouteilles selon les années.
Le domaine adopte la biodynamie, à la vigne comme au chai,
avec une conduite très naturelle : sans intrants chimiques (ou au minimum),
selon les forces de la nature, avec des décoctions de plantes, huiles
essentielles, calendrier lunaire.
Tout est fait manuellement : vendanges à la main, en
cagettes, sans recours aux machines lourdes dans les parcelles.
Levures indigènes (autochtone), peu ou pas de sulfites ou
ajouts dans les vins, pour valoriser l’expression pure du fruit et du terroir.
Le domaine adopte une démarche de vinification douce,
respectueuse : macération légère pour certains vins, limitation des
interventions.
Le Mas de la Lune se revendique comme un petit domaine à
dimension humaine, en conversion ou déjà en biodynamie, avec une exigence
qualitative forte et une approche artisanale. Le couple prône l’idée que « le
vin se fait à la vigne » l’intervention au chai doit être minimale pour laisser
le terroir s’exprimer.
Le projet est également patrimonial et poétique : ils
parlent d’un virage de vie, d’un rêve de produire des vins « respectueux de la
nature et du consommateur ».